Souvent assimilée à la promotion interne, la mobilité interne est encore bien trop méconnue. C’est pourtant un outil performant et efficace qui sert autant pour les salariés que pour l’entreprise, notamment en matière de recrutement. Et la mobilité interne répond à plusieurs enjeux RH. Dans cet article, on vous explique en quoi consiste la mobilité interne et comment établir votre plan d’action en 3 étapes.
Sommaire de l'article
Qu’est-ce que la mobilité interne ?
La mobilité interne désigne, pour un employé, tout changement de poste ou évolution de carrière au sein d’une entreprise. Elle peut être volontaire (à l’initiative du salarié) ou pilotée (à l’initiative du manager ou du responsable RH, par exemple).
La mobilité interne s’inscrit dans le cadre de la GEPP (Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels) qui permet d’établir une photographie des ressources humaines disponibles à un instant T et d’anticiper les besoins futurs. Elle revêt donc un aspect stratégique dans la rétention des talents dans l’entreprise.
Quels sont les 3 différents types de mobilité en entreprise ?
La mobilité verticale
Il s’agit d’une promotion interne. Le salarié monte en grade, prend des responsabilités plus importantes par rapport à son ancien poste.
Par exemple : Un chargé de communication devient responsable du service communication.
La mobilité horizontale
La mobilité horizontale est transversale lorsqu’elle permet au salarié de garder le même statut en changeant de poste. L’employé change de métier ou de poste, sans monter dans la hiérarchie.
Par exemple : Un assistant administratif du service commercial devient assistant administratif du service communication.
La mobilité géographique
La mobilité géographique peut être soit verticale, soit horizontale. Elle a lieu lorsqu’une entreprise possède plusieurs entités et que le salarié change de lieu de travail.
Par exemple : Un responsable commercial de l’agence de Paris qui devient responsable commercial de l’agence de Bordeaux.
Comment promouvoir et dynamiser la mobilité interne ? Les 3 étapes clés
Maintenant que vous savez à quoi correspond la mobilité interne, il est temps de passer au plan d’action pour la mettre en place. Voici les 3 étapes clés.
Étape 1 : Structurer le processus
Pour que le projet se déroule sans encombre, il faut définir un processus clair qui soit compris par tous. Il faut donc bien communiquer et utiliser tous les outils adaptés. Tout le monde doit y adhérer.
La bonne pratique : Assurez-vous d’avoir les bons outils en main, ce qui passe par se poser les questions adéquates, accorder la stratégie de recrutement avec l’esprit de l’entreprise, mais aussi évaluer et déterminer les besoins dans la structure.
Étape 2 : Impliquer les personnes concernées
Si un grand nombre d’entreprises propose à leurs collaborateurs à suivre des formations, peu communiquent sur la mobilité interne et la possibilité d’évoluer dans sa carrière. Bien souvent, on se rend compte que les managers ne sont pas au courant du processus et ne peuvent donc pas communiquer l’information à leur équipe.
La bonne pratique : Impliquer la direction et les manager permet de créer une synergie autour du projet et de rendre ce dernier cohérent, collaboratif et donne ainsi l’opportunité de faire mûrir des idées pertinentes.
Étape 3 : Anticiper les changements à venir
Pour être efficace, il faut être en mesure d’anticiper les changements qui peuvent survenir à l’avenir dans les métiers et les équipes. Cela limite les mouvements déstabilisants de dernier moment au sein des équipes, tels que l’annonce de l’arrivée d’un nouveau collaborateur à un poste qui n’avait pas été indiqué comme étant ouvert, par exemple.
La bonne pratique : On peut réaliser une cartographie des compétences, proposer des formations adaptées, mettre en lumière les différents métiers dans l’entreprise…
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